Qu’en pense Mintzberg ?
Lorsque les défis sont majeurs et nombreux…
Lorsque le Business est devenu terriblement dépendant des technologies. Et que l’écosystème technologique gagne à profondément se reconfigurer pour mieux répondre aux attentes du client…
Lorsque l’organisation humaine manque de clarté, de cohérence, de coopération et d’efficience… pour saisir pleinement les opportunités qui se dessinent au travers des challenges d’aujourd’hui et de demain.
Il est particulièrement judicieux et pertinent de prendre une pause, pour replonger vers les fondamentaux. Histoire d’échafauder le plan de bataille sur les meilleures fondations.
Etonnamment, ce n’est pas le comportement le plus fréquemment observé, en entreprises confrontées à la tempête du monde VUCA.
Rien de tel, que de relire les recommandations de Michael Porter, Eric Berne ou Henry Mintzberg…
On gagne une énergie folle à converger rapidement vers la direction optimale, pour l’ensemble des facettes (stratégiques, émotionnelles, tactiques, opérationnelles, …).
Michael Porter éclaire principalement la réflexion stratégique de différenciation, il assure ainsi la création de valeur ajoutée et la pérennité…
Eric Berne multiplie les facteurs de succès en démontrant l’incontournable priorité à accorder aux émotions et aux soft-skills, sans s’emprisonner dans l’obsession des hard-skills. La voie qu’il indique explique (pour beaucoup) la performance des innovations américaines, et la domination d’une Silicon Valley, où Technologies et Soft-skills ne sont jamais séparés.
Henry Mintzberg démontre tous les fondamentaux à considérer, en termes de dynamique humaine, pour évoluer dans une harmonisation laminaire performante, plutôt que de s’éterniser dans une agitation turbulente, peu efficiente.
La nuit dernière (puisque je dors fort peu… et que l’opérateur TV est en panne… ), je l’ai donc partagée (à nouveau) avec Henry Mintzberg…
En teasing, je cite explicitement la 4ième couverture : « J’ai écrit ce livre en pensant qu’il existait un réel besoin d’une meilleure compréhension des organisations, et ce, autant dans la société prise dans son ensemble, que parmi les managers qui essayent de faire fonctionner ces organisations ».
Régulièrement, replonger 1 ou 2h, dans cette ‘bible’ incontestée des organisations professionnelles (703 pages) est fructifère, enrichissant, apaisant et salutaire.
Le Management – Voyage au centre des organisations, Henry Mintzberg, EYROLLES, Editions d’Organisation, quatrième tirage 2008.
– La première partie apporte toutes les clés « A propos du Management »…
– La deuxième partie couvre les facteurs de succès « A propos des Organisations »…
– La troisième partie titre « A propos de notre société faite d’organisations »…
A chaque page, on pêche un levier de performance.
Dommage qu’un tel ouvrage soit si peu lu par la majorité des managers, sur le continent européen. Bonne lecture à ceux qui y voient un intérêt.